Entre chien et loup, 
il y a une femme qui nourrit les chats.
Les cabanes de jardins ont été détruites par la ville.
Depuis, elle leur fabrique des abris.
Le géographe de l’observatoire pense qu’il y a trop de prédation sur le site,   
en particulier contre les oiseaux. 

Il aimerait      
                                                  « dire deux mots à ceux qui s’amusent à nourrir les chats. »
Il y a aussi des chiens dispersés dans les bois.
Ils signalent la présence d’un étranger.    
Si l’un d’entre eux aboie, les autres lui répondent,
comme un écho.
« Avec leurs gros chiens, ils font peur aux chat ! »
                                   m’a dit un soir la bienfaitrice.
Les écologues ont installé des pièges dans certaines zones.
Ils font des prélèvements de la microfaune
pour quantifier la pollution des sols.
Les insectes, mollusques et crustacés sont des

« bio indicateurs ».

La ville, quant à elle, a érigé des filets
pour protéger la reproduction des batraciens.
Mais la plupart ont été vandalisés.
Les politiques le savaient.

« Rien ne tient jamais aux prairies. »

Les squatters disent qu'ils n'y sont pour rien.
« Nous, on protège le site. »

Dans le futur parc,
certaines zones seront closes,
interdites aux visiteurs.
Il y aura des vaches
pour entretenir les prairies humides.
Et aussi des affûts
pour observer les oiseaux.
« Il est important que le citadin soit en contact avec la biodiversité. »
Mes temps de pause sont trop long pour enregistrer les animaux.