Dans l'Antiquité,
le saltus, c’est l’espace du saut.
Le territoire des bergers,
les pas, les gorges, les défilés.
le saltus, c’est l’espace du saut.
Le territoire des bergers,
les pas, les gorges, les défilés.
C’est un lieu de passage,
le sauvage
en dehors du domestiqué.
le sauvage
en dehors du domestiqué.


La photographie fige.
Mais les jours de vents,
sur les tiges, les herbes, les feuilles,
il y a des flous de bougés.
sur les tiges, les herbes, les feuilles,
il y a des flous de bougés.




Les dynamiques des parcours.
Aux prairies, il y a des promeneurs,
les enfants / le chien, des coureurs, des glaneurs,
des squatters.
les enfants / le chien, des coureurs, des glaneurs,
des squatters.
Courir, c’est une succession de saut.
Mis bout à bout,
c’est un envol.
Mis bout à bout,
c’est un envol.
La reprise de la végétation a effacé certains chemins,
d’autres se sont tracés.
Ils évoluent en fonction des passages et des saisons.
Certains milieux se referment.
La circulation est plus difficile.
d’autres se sont tracés.
Ils évoluent en fonction des passages et des saisons.
Certains milieux se referment.
La circulation est plus difficile.
Le saltus c’est aussi le maquis,
les espaces accidentés et fermés,
caractéristiques des zones de guérillas.
Il est plus facile d’échapper au contrôle des autorités
du fait d’une certaine illisibilité du site.
les espaces accidentés et fermés,
caractéristiques des zones de guérillas.
Il est plus facile d’échapper au contrôle des autorités
du fait d’une certaine illisibilité du site.